Pigistes en milieu hostile: les bourses sont de retour

Vous vous rendez souvent en zone de conflits et vous souhaiteriez suivre un stage de formation en sécurité en environnements hostiles? C’est le moment de postuler.

Par Hélène Roulot-Ganzmann @roulotganzmann

«Nous n’encourageons pas les pigistes à se mettre en danger, affirme le président du Canadian Journalism Forum on Violence and Trauma, Cliff Lonsdale. Au contraire, nous voulons les aider à se préparer à ce qu’ils pourraient avoir à affronter à tout moment. Le monde est devenu un endroit très dangereux pour les journalistes, et les pigistes qui travaillent sans le soutien d’un employeur sont particulièrement à risque.»

Depuis sept ans maintenant, cet organisme qui promeut le bien-être physique et mental des journalistes de terrain a lancé le Forum freelance fund (FFF), concours destiné à attribuer des bourses aux pigistes qui se rendent en zones de conflit, afin de leur permettre d’assister à des formations en sécurité en environnements hostiles.

Vingt quatre pigistes canadiens ou étrangers travaillant pour des médias canadiens ont déjà été aidés par le Fonds. Parmi eux, plusieurs Québécois à qui Projet J à déjà donné la parole. Tous assurent que leurs comportements ont changé après la formation, qu’ils sont aujourd’hui plus conscients des dangers et qu’ils sauraient mieux réagir.

Des bourses pour aider les pigistes en zone à risques

Les règles du concours 2017 sont disponibles sur le site web du Forum‪. Les bourses FFF valent 2 500 $ chacune.

Pour la troisième année, le Canadian Journalism Forum on Violence and Trauma organise également la bourse Portenier-Droits de l’homme, ouverte aux journalistes et documentaristes indépendants de toute nationalité qui portent des projets importants axés sur les violations des droits de l’homme.

Cette année, cette deuxième bourse – d’un montant de 3 000 $ – fera l’objet d’un concours distinct qui sera ouvert en mai.

Convaincus de l’intérêt de postuler? Vous avez jusqu’au 15 avril 2017 pour le faire.

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